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Portrait de Robert Ayitee

jeudi 20 mars 2008, par Peter



Robert Ayitee UCLA 1967 Robert Ayitee fut un maître percussionniste, chorégraphe et enseignant. Il a joué un rôle prépondérant dans la mondialisation de l’ethnomusicologie, notamment dans son aspect ouest africain, dont la genèse remonte aux années 1960 à UCLA en Californie.

Sous l’égide de Mantle Hood, ethnomusicologue américain, Robert Ayitee dévoila au monde entier les méandres de la musique traditionnelle Ewe music. Il en enseigna les techniques fondamentales dans le domaine de la percussion et de la danse à l’Institut d’ethnomusicologie de l’UCLA qui, en fera profiter, comme référence, à d’autres institutions (TTU, SFUSU, UMASS, UCB, COLUMBIA, NYU, HARVARD, UNIRIOTEC, etc...).

C’est ainsi que l’ethnologue James Koeting, pour illustrer la manière dont le concept de « densité référent » peut concilier les différentes parties d’un ensemble multi rythmique, décrivit la démarche pédagogique utilisée par Robert Ayitee pour enseigner les rythmes des peuples Ashanti et Ewe du Ghana. Robert Ayitee, s’est surtout révélé dans des œuvres majeures telles que : ’Atumpan, The talking drum of Ghana’ et ’Discovering the music of Africa’. Tablature rythmique Ewe

Comme en témoigne la biographie du Dr Craig Woodson, ancien disciple de Robert Ayitee et collaborateur du fabriquant d’instruments de percussion REMO, il existe une réelle corrélation entre l’émergence de cette « musique du monde » et l’effort des ethnomusicologues issus d’UCLA. Il en a résulté une touche d’influence musicale, tant sur le plan artistique (rythmique de percussion) qu’industriel (gamme de percussions ethniques à motif Kenté chez REMO). Percussion moderne à motif Ashanti kete

Le travail de Robert Ayitee se perpétue à UCLA par une unité d’enseignement dédié à la musique ouest africaine, et aussi par l’ ensemble musicale dirigé par Kobla Ladzekpo.

Ce mémorial serait incomplet ou partial, sans rendre hommage à Stephen Ayitee (Fuvi) et sa famille, qui durant l’épopée américaine du petit frère Robert (Mebou), ont tant bien que mal, pris en charge son fils à Lomé.

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